Laissez vous faire
LE GRAND ORCHESTRE NATIONAL LUNAIRE
Ils sont rares ceux qui peuvent prétendre avoir marché sur la lune. C’est pourtant bien ce qui transpire de cette bande de gens « comme vous et moi sauf que ». Des airs venus de partout qui déclarent tout de go : « nous sommes heureux, nous avons mangé de la musique ! ». Ce n’est pas le Maestro, Signore Eloi Baudimont qui me contredira. Némo dans son vaisseau spécial, il dirige à souhait des plaisirs universels.
Chœur et orchestre voguent dans la chaleur d’un répertoire emballant, généreux et même… poétique. On fond à les savourer tous ensemble. On a envie d’en être, on en est. Simple, joyeux, magnifiquement fragile, humainement jailli, l’orchestre lunaire traverse les atmosphères.
Quelques facéties colorent le concert. On lance des fusées, on dessine des miroirs, on se raconte un peu. C’est un bon voyage. Ce trésor pirate toutes les morosités pour les ranger là où elles n’auront plus cours. Ils vous embrassent ces 80 musiciens, sans compter.
Laissez-vous faire. La lune est à tout le monde.
Depuis 2009
Le projet
De l’eau a coulé sous les ponts depuis le 9 mars 2009 où une cinquantaine de personnes répondaient à un appel pour le moins loufoque : rassembler un grand nombre de musiciens amateurs ou aguerris pour former un Orchestre dans le cadre de Décrocher la Lune. Ici se côtoient pas moins de trois générations, des origines sociales et des horizons culturels différents.
Depuis, l’Orchestre a roulé sa bosse et a fait en cours de route quelques belles escales : Forest National en 2009, le chapiteau des Balladins du Miroir en 2012, une tournée dans le sud de la France en 2013, un concert sur la scène mythique du Teatro San Carlo de Naples et une tournée dans les Abbruzzes en 2014.
Le répertoire est une terre de contrastes et de rencontres inattendues : les cantates italiennes font place aux marches funèbres, La guerre des étoiles concurrence Michaël Jackson, Ricchi e Poveri succède au chant des partisans. Enfin, ça pleure, ça rit, ça bat la mesure, ça vit !
L’équipe
Les têtes pensantes (dans la lune)
Né à Tournai en 1971, Eloi Baudimont est compositeur, arrangeur et chef d’orchestre. Ses univers : le théâtre, la chanson, la danse, le cirque, la télévision et les fanfares auxquelles il insuffle un répertoire tantôt festif et décoiffant, tantôt romantique et rêveur !
Entre les banquets de Sainte-Cécile, les fêtes de village, les rives du Niger au Mali, Forest National, le festival d’Avignon et les 70 bougies du Roi Albert II au Palais Royal, Eloi trimballe ses fanfares !
En 2007, il crée le spectacle Mali mali avec le griot malien Baba Sissoko. Depuis 2009, il dirige Le Grand Orchestre National Lunaire de La Louvière et La fanfare détournée de Tournai. Depuis 2013 – et sous le regard éclairé du philosophe Edgar Morin – il co-dirige l’orchestre belgo-palestinien Al manara avec le musicien palestinien Ramzi Aburedwan.
M.Zo est un art-penteur. Il n’a de cesse depuis 1986 de proposer des créations dont le trait majeur est de transformer les images d’épinal en épopée poétique. Il commet des spectacles pluridisciplinaires de toutes formes principalement dans les espaces publics. Il a inventé en 1996 le concept des facteurs d’amour dont la messagerie a œuvré à Marseille, Tournai, Mouscron, Ath, Péruwelz, Niort.
Spécialiste dans les arts de la rue, M.Zo a trempé sa palette très personnelle dans des aventures aussi diverses que les mises en scène des spectacles musicaux « Mali mali », « Al’manara » et le Grand Orchestre National Lunaire, tous orchestrés par Eloi Baudimont un de ses amis complices de toujours.
Pour Mons 2015, il fait décoller la Wallonie picarde avec ses « 400 coups », un vaste projet protéiforme encielé à souhait notamment grâce au « Concerto de Public ». Doté d’une très longue et très éclectique expérience, il met un point d’honneur à concevoir ses spectacles dans l’esprit du lieu qui les reçoit. C’est un alchimiste dont certains pensent qu’il est l’architecte humain inspiré de très « grands moments ».
